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    FRANÇAIS

  • L' Amant

    L' Amant
    Marguerite Duras
     

    Français

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  • En Famille

    En Famille
    Hector Malot
     

    Français

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  • En Traversant Le Fleuve
  • Germinal

    Germinal
    Emile Zola
     

    Français

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  • Juliette

    Juliette
    Marquis de Sade
     

    Français

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  • Justine

    Justine
    Marquis de Sade
     

    Français

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  • La Dame de Monsoreau

    La Dame de Monsoreau
    Alexandre Dumas
     

    Français

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    Le dimanche gras de l'année 1578, après la fête du populaire, et tandis que s'éteignaient dans les rues les rumeurs de la joyeuse journée, commení§ait une fête splendide dans le magnifique hôtel que venait de se faire bâtir, de l'autre côté de l'eau et presque en face du Louvre, cette illustre famille de Montmorency qui, alliée à la royauté de France, marchait l'égale des familles princières. Cette fête particulière, qui succédait à la fête publique, avait pour but de célébrer les noces de Franí§ois d'Epinay de Saint-Luc, grand ami du roi Henri III et l'un de ses favoris les plus intimes, avec Jeanne de Cossé-Brissac, fille du maréchal de France de ce nom.
    Le repas avait eu lieu au Louvre, et le roi, qui avait consenti à grand'peine au mariage, avait paru au festin avec un visage sévère qui n'avait rien d'approprié à la circonstance. Son costume, en outre, paraissait en harmonie avec son visage: c'était ce costume marron foncé sous lequel Clouet nous l'a montré assistant aux noces de Joyeuse, et cette espèce de spectre royal, sérieux jusqu'à la majesté, avait glacé d'effroi tout le monde, et surtout la jeune mariée, qu'il regardait fort de travers toutes les fois qu'il la regardait.
    Cependant cette attitude sombre du roi, au milieu de la joie de cette fête, ne semblait étrange à personne; car la cause en était un de ces secrets de coeur que tout le monde côtoie avec précaution, comme ces écueils à fleur d'eau auxquels on est sí»r de se briser en les touchant.

  • La Guerre des Femmes

    La Guerre des Femmes
    Alexandre Dumas
     

    Français

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    Mai 1650, au bord de la Dordogne : la guerre civile n’a pas atteint ce petit village tranquille ni l’auberge du Veau d’Or où l’on mange si bien. Car nous sommes en pleine Fronde, celle des Princes. La Fronde des Princes? Les princes de Condé et de Conti, ainsi qu’Henri II d’Orléans, duc de Longueville, sont tous trois emprisonnés… Ne devrait-on pas plutôt l’appeler la Fronde des Princesses ou la Guerre des Femmes ? «La reine et Mme de Condé sont les deux puissances belligérantes. Elles ont pris pour lieutenants généraux Mlle de Chevreuse, Mme de Montbazon, Mme de Longueville…» explique Cauvignac, l’aventurier. Or dans cet endroit bucolique ont rendez-vous, au même moment, des factions opposées : pour les royalistes, le baron de Canolles avec Ninon de Lartigues, la maí®tresse du duc d’Épernon chassée avec lui de Bordeaux par le peuple excédé, et, pour les tenants des princes, le vicomte de Cambes avec Richon, l’homme de guerre. Mais de Cambes sauve Canolles qui allait tomber dans un guet-apens. Et celui-ci est fort intrigué par ce jeune vicomte…

  • La Tulipe Noire

    La Tulipe Noire
    Alexandre Dumas
     

    Français

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    Le 20 aoí»t 1672, la ville de la Haye, si vivante, si blanche, si coquette que l'on dirait que tous les jours sont des dimanches, la ville de la Haye, avec son parc ombreux, avec ses grands arbres inclinés sur ses maisons gothiques, avec les larges miroirs de ses canaux dans lesquels se reflètent ses clochers aux coupoles presque orientales, la ville de la Haye, la capitale des sept Provinces-Unies, gonflait toutes ses artères d'un flot noir et rouge de citoyens pressés, haletants, inquiets, lesquels couraient, le couteau à la ceinture, le mousquet sur l'épaule ou le bâton à la main, vers le Buitenhof, formidable prison dont on montre encore aujourd'hui les fenêtres grillées et où, depuis l'accusation d'assassinat portée contre lui par le chirurgien Tyckelaer, languissait Corneille de Witt, frère de l'ex-grand pensionnaire de Hollande.
    Si l'histoire de ce temps, et surtout de cette année au milieu de laquelle nous commení§ons notre récit, n'était liée d'une faí§on indissoluble aux deux noms que nous venons de citer, les quelques lignes d'explication que nous allons donner pourraient paraí®tre un hors-d'Å“uvre; mais nous prévenons tout d'abord le lecteur, ce vieil ami, à qui nous promettons toujours du plaisir à notre première page, et auquel nous tenons parole tant bien que mal dans les pages suivantes; mais nous prévenons, disons-nous, notre lecteur que cette explication est aussi indispensable à la clarté de notre histoire qu'à l'intelligence du grand événement politique dans lequel cette histoire s'encadre.
    Corneille ou Cornélius de Witt, ruward de Pulten, c'est-à-dire inspecteur des digues de ce pays, ex-bourgmestre de Dordrecht, sa ville natale, et député aux États de Hollande, avait quarante-neuf ans, lorsque le peuple hollandais, fatigué de la république, telle que l'entendait Jean de Witt, grand pensionnaire de Hollande, s'éprit d'un amour violent pour le stathoudérat, que l'édit perpétuel imposé par Jean de Witt aux Provinces-Unies avait à tout jamais aboli en Hollande.

  • Le Comte de Monte-Cristo

    Le Comte de Monte-Cristo
    Alexandre Dumas
     

    Français

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    Le 24 février 1815, la vigie de Notre-Dame de la Garde signala le trois-mâts le Pharaon, venant de Smyrne, Trieste et Naples.
    Comme d'habitude, un pilote côtier partit aussitôt du port, rasa le château d'If, et alla aborder le navire entre le cap de Morgion et l'í®le de Rion.
    Aussitôt, comme d'habitude encore, la plate-forme du fort Saint-Jean s'était couverte de curieux; car c'est toujours une grande affaire à Marseille que l'arrivée d'un bâtiment, surtout quand ce bâtiment, comme le Pharaon, a été construit, gréé, arrimé sur les chantiers de la vieille Phocée, et appartient à un armateur de la ville.
    Cependant ce bâtiment s'avaní§ait; il avait heureusement franchi le détroit que quelque secousse volcanique a creusé entre l'í®le de Calasareigne et l'í®le de Jaros; il avait doublé Pomègue, et il s'avaní§ait sous ses trois huniers, son grand foc et sa brigantine, mais si lentement et d'une allure si triste, que les curieux, avec cet instinct qui pressent un malheur, se demandaient quel accident pouvait être arrivé à bord. Néanmoins les experts en navigation reconnaissaient que si un accident était arrivé, ce ne pouvait être au bâtiment lui-même; car il s'avaní§ait dans toutes les conditions d'un navire parfaitement gouverné: son ancre était en mouillage, ses haubans de beaupré décrochés; et près du pilote, qui s'apprêtait à diriger le Pharaon par l'étroite entrée du port de Marseille, était un jeune homme au geste rapide et à l'Å“il actif, qui surveillait chaque mouvement du navire et répétait chaque ordre du pilote.
    La vague inquiétude qui planait sur la foule avait particulièrement atteint un des spectateurs de l'esplanade de Saint-Jean, de sorte qu'il ne put attendre l'entrée du bâtiment dans le port; il sauta dans une petite barque et ordonna de ramer au-devant du Pharaon, qu'il atteignit en face de l'anse de la Réserve.
    En voyant venir cet homme, le jeune marin quitta son poste à côté du pilote, et vint, le chapeau à la main, s'appuyer à la muraille du bâtiment.
    C'était un jeune homme de dix-huit à vingt ans, grand, svelte, avec de beaux yeux noirs et des cheveux d'ébène; il y avait dans toute sa personne cet air calme et de résolution particulier aux hommes habitués depuis leur enfance à lutter avec le danger.

  • Le Petit Prince
  • Les Crimes Célèbres

    Les Crimes Célèbres
    Alexandre Dumas
     

    Français

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    Les Crimes célèbres est une série parue entre 1839 et 1840, une Å“uvre de jeunesse d’Alexandre Dumas. Le volume reproduit ici (qui n’est pas le seul de la série) comprend : La marquise de Brinvilliers, La comtesse de Saint-Géran, Jeanne de Naples et Vaninka.
    La marquise de Brinvilliers : Dumas ne s’est pas contenté de nous relater les crimes de de la Marquise de Brinvilliers mais il nous fait aussi assister à l’enquête puis aux derniers jours qui ont précédé son exécution, grâce à une recherche approfondie. Il a notamment utilisé les mémoires du procès, les Lettres de Madame de Sévigné et la relation manuscrite faite par M. Pirot de la mort de la marquise.
    La comtesse de Saint-Géran : Cette nouvelle décrit l’incroyable « vol » d’un enfant héritier à sa naissance mais aussi toutes les péripéties juridiques qui ont marqué plus tard la reconnaissance de ses droits.
    Jeanne de Naples : L’histoire débute en 1343 à la mort du roi Robert de Naples. Sa fille Jeanne, qui n’a que 15 ans, hérite du trône. Mais son règne, qui durera une quarantaine d’années, ne sera qu’une suite d’intrigues sanglantes, d’enlèvements, d’assassinats et de luttes de pouvoir. Alexandre Dumas nous livre un récit romanesque et aussi brillant que noir, de cette terrible destinée.
    Vaninka : Saint-Pétersbourg, en 1800. Vaninka est la fille orgueilleuse et hautaine du comte de Tchermayloff. Foedor, un jeune soldat tombé sous le charme de la jeune fille, part guerroyer en Italie et en Suisse et espère gagner, par ses faits d’armes, l’amour de sa belle. De nombreuses descriptions de batailles alternent avec de vifs dialogues pour composer un récit historiquement très documenté.
    Pour cette série, Dumas a fait un énorme travail de recherche documentaire. C’est un Alexandre Dumas que nous connaissons moins que nous découvrons à travers ces Crimes célèbres. En effet, il décrit l’action au lieu de la faire vivre à travers des personnages. Mais c’est du « vrai » Alexandre Dumas, magnifiquement écrit, descriptif et romanesque, et bien sanglant dans ces récits où la soif de pouvoir était si brutale … Pas très différent, quoiqu’un peu moins sanglant, de ce qui se passe au XXIe siècle… Bien qu’il se contente d’énoncer des faits, dans la plupart des récits l’auteur souligne que les grands crimes sont rarement le fait des seuls individus mais le résultat d’injustices, d’oppressions et d’inégalités.

  • Les Fleurs du Mal
  • Le Vicomte de Bragelonne (Dix Ans Plus Tard)

    Le Vicomte de Bragelonne (Dix Ans Plus Tard)
    Alexandre Dumas
     

    Français

    CHAPTERS 268 VIEWS 175298

    Vers le milieu du mois de mai de l'année 1660, à neuf heures du matin, lorsque le soleil déjà chaud séchait la rosée sur les ravenelles du château de Blois, une petite cavalcade, composée de trois hommes et de deux pages, rentra par le pont de la ville sans produire d'autre effet sur les promeneurs du quai qu'un premier mouvement de la main à la tête pour saluer, et un second mouvement de la langue pour exprimer cette idée dans le plus pur franí§ais qui se parle en France:
    - Voici Monsieur qui revient de la chasse.
    Et ce fut tout.
    Cependant, tandis que les chevaux gravissaient la pente raide qui de la rivière conduit au château, plusieurs courtauds de boutique s'approchèrent du dernier cheval, qui portait, pendus à l'arí§on de la selle, divers oiseaux attachés par le bec.
    À cette vue, les curieux manifestèrent avec une franchise toute rustique leur dédain pour une aussi maigre capture, et après une dissertation qu'ils firent entre eux sur le désavantage de la chasse au vol, ils revinrent à leurs occupations. Seulement un des curieux, gros garí§on joufflu et de joyeuse humeur, ayant demandé pourquoi Monsieur, qui pouvait tant s'amuser, grâce à ses gros revenus, se contentait d'un si piteux divertissement:
    - Ne sais-tu pas, lui fut-il répondu, que le principal divertissement de Monsieur est de s'ennuyer?
    Le joyeux garí§on haussa les épaules avec un geste qui signifiait clair comme le jour: «En ce cas, j'aime mieux être Gros-Jean que d'être prince.» Et chacun reprit ses travaux.

  • Les Liaisons Dangereuses
  • Madame Bovary MÅ“urs De Province

    Madame Bovary MÅ“urs De Province
    Gustave Flaubert
     

    Français

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    Madame Bovary. MÅ“urs de province, couramment abrégé en Madame Bovary, est un roman réaliste de Gustave Flaubert paru en 1857 chez Michel Lévy frères, après une préparution en 1856 dans le journal La Revue de Paris. Il s'agit d'une Å“uvre majeure de la littérature franí§aise et mondiale. L'histoire est celle de l'épouse d'un médecin de province, Emma Bovary, qui lie des relations adultères et vit au-dessus de ses moyens, évite l’ennui, la banalité et la médiocrité de la vie provinciale.
    Dès sa parution, le roman fut attaqué par les procureurs du Second Empire pour immoralité et obscénité. Le procès de Flaubert, commencé en janvier 1857, rendit l’histoire immensément célèbre. Après l'acquittement de l'auteur le 7 février 1857, le roman fut publié dans un livre, en deux volumes, le 15 avril 1857 chez Michel Lévy frères. La première édition de 6 750 exemplaires fut immédiatement un succès : elle fut vendue en deux mois. Il est considéré comme l'un des premiers exemples d'un roman réaliste. Une des premières éditions a été illustrée par le peintre Charles Léandre.

  • Le Maí®tre D'armes

    Le Maí®tre D'armes
    Alexandre Dumas
     

    Français

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  • Notre-Dame de Paris

    Notre-Dame de Paris
    Victor Hugo
     

    Français

    CHAPTERS 59 VIEWS 24968

  • La Reine Margot

    La Reine Margot
    Alexandre Dumas
     

    Français

    CHAPTERS 66 VIEWS 20739

  • Sans Famille

    Sans Famille
    Hector Malot
     

    Français

    CHAPTERS 44 VIEWS 32087

    Rémi est un enfant trouvé. En dépit des larmes de la femme qui l'a recueilli et élevé, la mère Barberin, il est vendu pour quarante francs, à l'âge de huit ans, à un musicien ambulant, le signor Vitalis. Celui-ci lui enseigne la musique, la comédie... et l'entraí®ne dans son existence vagabonde. Mais un jour Vitalis est jeté en prison. Que va devenir Rémi ?

  • Sylvie - Souvenirs du Valois
  • Tchi Phéo et Autres Nouvelles

    Tchi Phéo et Autres Nouvelles
    Nam Cao
     

    Français

    CHAPTERS 9 VIEWS 1259

    Il jurait tout en marchant. C'était toujours la même
    jurer. Il s'en prit d’abord au del. Qu'il le fasse ! Le ciel n'appartient à personne. II s'en prit alors à la vie. La chose ne tirait pas non plus à conséquence. La vie, c'est tout le monde et ce n'est personne en particulier. Dans sa colère, il insulta tout le village de Vou Dai. Mais à Vou Dai chacun se dit "Tout le village, sauf moi." Personne done ne lui répondit. Vraiment c'était vexant ! Vexant à vous en faire enrager ! Des fils de chiennes ceux qui ne lui répondaient pas ! Même silence. Bande d'idiots ! II avait done bu pour rien ? Vraiment il était bien à plaindre ! Quel bougre d'imbécile avait bien pu le mettre au monde pour qúil fí»t si malheureux ? Ah ! Ah ! Enfin, il avait trouvé ! Qúil vienne, qu'il vienne done le gredin qui l'avait engendré ! Il griní§a des dents et insulta le miserable qui avait donné le jour à Tchi Phéo. Mais allez savoir qui lui avait donné la vie ! Dans tout le village de Vou Dai, personne ne le savait, à commencer par lui...

  • Les Trois Mousquetaires
  • Une Campagne Au Tonkin

    Une Campagne Au Tonkin
    Docteur Hocquard
     

    Français

    CHAPTERS 23 VIEWS 6443

    Le 5 Janvier 1984 une dépéche ministérielle m'annoní§ait que j'etais désigné, sur ma demande, pour accompagner, comme méderin des ambulances, les troupes envovées au Tonkin sous les ordres du general Millot.
    J’etais rendu à Toulon le 9, et le 11 je prenais la mer à bold l'Annamite, grand transport de l'État, qui emmenait un bataillon du 25 de ligne, deux batteries d'artillerie, environ soixante officiers de tous grades, sans compter un matériel considérable remplissant les cales et une trentaine de chevaux parqués sur le pont.

  • Vingt Ans Après

    Vingt Ans Après
    Alexandre Dumas
     

    Français

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    Dans une chambre du palais Cardinal que nous connaissons déjà, près d'une table à coins de vermeil, chargée de papiers et de livres, un homme était assis la tête appuyée dans ses deux mains.
    Derrière lui était une vaste cheminée, rouge de feu, et dont les tisons enflammés s'écroulaient sur de larges chenets dorés. La lueur de ce foyer éclairait par-derrière le vêtement magnifique de ce rêveur, que la lumière d'un candélabre chargé de bougies éclairait par-devant.
    À voir cette simarre rouge et ces riches dentelles, à voir ce front pâle et courbé sous la méditation, à voir la solitude de ce cabinet, le silence des antichambres, le pas mesuré des gardes sur le palier, on eí»t pu croire que l'ombre du cardinal de Richelieu était encore dans sa chambre.
    Hélas! c'était bien en effet seulement l'ombre du grand homme. La France affaiblie, l'autorité du roi méconnue, les grands redevenus forts et turbulents, l'ennemi rentré en deí§à des frontières, tout témoignait que Richelieu n'était plus là.
    Mais ce qui montrait encore mieux que tout cela que la simarre rouge n'était point celle du vieux cardinal, c'était cet isolement qui semblait, comme nous l'avons dit, plutôt celui d'un fantôme que celui d'un vivant; c'étaient ces corridors vides de courtisans, ces cours pleines de gardes; c'était le sentiment railleur qui montait de la rue et qui pénétrait à travers les vitres de cette chambre ébranlée par le souffle de toute une ville liguée contre le ministre; c'étaient enfin des bruits lointains et sans cesse renouvelés de coups de feu, tirés heureusement sans but et sans résultat, mais seulement pour faire voir aux gardes, aux Suisses, aux mousquetaires et aux soldats qui environnaient le Palais-Royal, car le palais Cardinal lui-même avait changé de nom, que le peuple aussi avait des armes.

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